Porsche 911 3,2L

Le premier prototype de Porsche 911 est produit en 1959. Cette étude de style, connue sous le nom de « Projet T7 », est esthétiquement très proche de la Porsche 356, avec pour objectifs un accroissement des performances et du confort de cette dernière tout en conservant la forme originelle, malgré un empattement allongé de 20 cm au minimum. Ce projet constitue une difficulté pour les ingénieurs de la firme de Stuttgart, plus habitués à optimiser les modèles existants, que d’en créer de toutes pièces.

Cette liberté dans la conception est à l’origine d’un nombre relativement important de prototypes aux diverses solutions techniques. Le style esthétique, décidé par le chef du Département Carrosserie, Erwin Komenda, reste cependant relativement constant. Une équipe de stylistes, sous la direction du fils de Ferry Porsche, Butzi, définit une automobile 2+2 compacte mais renonce à la carrosserie tricorps de la 356, adoptant un arrière « fastback » dans l’optique de loger quatre adultes . Cette solution offre également l’avantage de présenter un meilleur coefficient de traînée.

Quatre ans plus tard, au Salon de l’automobile de Francfort 1963, Porsche dévoile son cinquième et dernier prototype, baptisé « 901 », qui préfigure le modèle de série 911.

Un  travail d’équipe sur cette porsche 911 pour une restauration complète

La liste des opérations pour cette restauration

  • Démontage de la Porsche par Daniel ce qui nous a bien avancé le travail.
  • Passage de roue et bas de caisse au décapage pour voir l’ampleur des dégâts.
  • Surprise, malgré  que ce soit bien localisé, les  renforts et bas de caisse ont bien été touché par la rouille, dépose des vieilles pièces et mise en place des neuves.
  • Nous décidons quand même de conserver les ailes arrières d’origine en changeant seulement les pièces impactées par la corrosion.
  • Impression et soudures, par Julien, en faisant bien attention de faire des soudures étanche  surtout sur les ailes arrières.
  • Préparation minutieuse avant la mise en apprêt époxy pour ensuite faire les joints.
  • Préparation de l’extérieur, décapage intégral chimique et mécanique, c’est long …… surtout quand vous décapez en moyenne 6 couches de peinture…
  • Important travail d’alignement sur les ouvrants.
  • Une fois décapé et mis en apprêt époxy et sèche de la caisse sur quelques semaines le temps de s’occuper de l’ensemble des autres pièces.
  • La sellerie n’a pas été épargnée, des panneaux de portes refaits sur mesure avec un changement de teinte , tableau de bord, ciel de toit, montant, tablette et dossier arrière, notre sellier a vraiment fait un travail d’orfèvre.
  • Calage de l’ensemble des éléments finition et mise en apprêt de finition….. encore quelques semaines de sèche mais le temps de s’occuper de tout les éléments.
  • Place à la peinture qui sublime cette auto dans ce champagne magnifique , bien sur appliquer toujours avec notre fournisseur RM.
  • Daniel a remonté intégralement le véhicule, suite à ça nous avons travaillé intensivement pendant plus de 50h environs pour la rendre encore plus belle, poli-lustrer intégral  avec correction des grains de poussière.
  • Polissage complet en 3 étapes et pose de la cire.
  • La cire a un rôle important, en terme de protection avant tout , de brillance  qui lui donne un galbe et des courbes beaucoup plus prononcer, c’est aussi en faciliter de nettoyage et de séchage- gains de temps.
  • Sans oublier l’expertise avant restitution client.

Un peu d'histoire

Porsche 911 (911) (1973-1989)

Dix ans après la première version, les ingénieurs ont procédé aux premières transformations. Le modèle de la série G a été produit de 1973 à 1989, plus longtemps que toute autre génération de 911. Elle dispose de pare-chocs butoirs à soufflets absorbant les impacts, une innovation conçue pour respecter les dernières normes de crash test aux États-Unis. La protection des occupants a été améliorée par l’adoption des ceintures de sécurité à trois points comme équipement standard, ainsi que l’intégration des appuis-tête sur les sièges.

Un des événements les plus importants dans la saga 911 a été le dévoilement en 1974 de la première Porsche 911 Turbo (type 930) avec un 3.0-litre reconnaissable à son aileron arrière fixe. Sur une base de Porsche 911, la marque allemande a ajouté un turbo, concevant ainsi son premier véhicule de série suralimenté. Avec un moteur développant 256 ch (188 kW), la Turbo est devenue le modèle mythique de Porsche. Le bond en matière de performances s’est opéré en 1977 avec l’Intercooler qui équipait les 911 Turbo 3.3 et une puissance de sortie de 296 ch (218 kW). La Porsche 930 est aussi connue pour être particulièrement délicate à conduire. Du fait de la puissance de son moteur et du turbo lag important, le tout en propulsion, son maniement demande une certaine maîtrise. De nombreux modèles ont d’ailleurs été accidentés, ce qui explique, notamment, la rareté de ce modèle Turbo.

À partir de 1976, Porsche commercialise la 3.0 Carrera et la SC. La première, distribuée sur deux années, dispose d’une injection KJetronic d’une puissance de 200 ch, pour son 6-cylindres à plat de 2 994 cm3. La SC, distribuée de 1978 à 1983, passera de 180 à 188 puis à 204 ch. Afin de satisfaire aux normes anti-pollution, une pompe à air peut être installée afin d’injecter l’air du compartiment moteur dans l’échappement, ce qui a pour but de diminuer la concentration des gaz en sortie d’échappement par augmentation du volume d’air total. La voiture satisfait ainsi aux normes anti-pollution américaines.

En 1984, les 911 Carrera avec leur 3.2-litres de 231 ch ont remplacé les SC qui sont devenues des pièces de collection. En 1982, les 911 Cabriolet font leur apparition. Lancées en 1989, les Carrera speedster évoquaient les 356 des années cinquante.

 

Porsche 911 SC de 1981

Cette 911 est équipée de pare-chocs proéminents afin de satisfaire aux normes alors en vigueur en Amérique du Nord. Les modèles 2.7 affichent 150 ch et 165 ch tandis que les 2.7 S ont une puissance portée à 175 ch. L’aileron arrière est fixe.

En 1981, la direction voulait mettre un terme à la 911 et privilégier les autres modèles de la marque. Cependant, la 911 va connaitre un renouveau, révélateur de l’attachement des clients pour ce modèle. La version Targa assuma seule le rôle de 911 découvrable jusqu’en 1982, date du lancement du cabriolet qui fut commercialisé en 1983. Ce dernier, d’abord équipé du 3,0 litres, accueillera le 3,2 litres l’année suivante, tout comme le coupé. Ce moteur affiche 231 ch, bien que les versions catalysées subissent une baisse de puissance avec 217 ch en Europe et 207 ch aux États-Unis.