FIAT 850 Coupé Sport de 1965

Pour le projet de notre client, nous avons effectué les travaux suivants :

  • Démontage
  • Tôlerie
  • Remplacement d’éléments soudés
  • Soudure alu
  • Décapage
  • Peinture : préparation, flanc tendus, peinture, vernis
  • Recherche de pièces
  • Remontage.

Il s’agit ici d’une restauration complète, cette FIAT 850 Coupé Sport était littéralement rongée par la corrosion.

 

Un peu d'histoire

Présentation

La Fiat 850, lancée en 1964 sous le nom de projet 100G, est une petite berline familiale, 4 places, 2 portes, à moteur 4 cylindres placé à l’arrière de 843 cm3 refroidi par eau. Elle sera produite de 1964 à 1972 en Italie. Les différentes variantes de la Fiat 850 seront produites à près de 2 250 000 d’exemplaires uniquement en Italie : 1 780 000 berlines, 342 873 coupés et 124 600 cabriolets ou spiders.

À peine six mois après le lancement de la nouvelle Fiat 850 berline et de sa version multi space 850T, le constructeur italien Fiat présente au Salon de Genève, en mars 1965, les versions Coupé et Spider de la gamme Fiat 850. La version « 850 Coupé » était l’œuvre du « Centro Stile Fiat » tandis que la 850 Spider avait été confiée au centre Bertone. Les deux modèles reposaient sur la base de la berline, elles se distinguaient par une motorisation portée à 47 ch pour le Coupé et 49 ch pour le Spider.

Fiat 850 Coupé 1re série

Les deux versions sportives, tout comme la berline du reste, furent un grand succès commercial.

Comme c’était l’habitude à cette époque, en Italie notamment, nombre de carrossiers présentèrent leur propre interprétation de la nouvelle gamme Fiat 850 dans les versions Coupé et Spider. Le plus intéressant fut Vignale dont le réseau Fiat commercialisera les versions « Fiat 850 Vignale ». Ces versions seront également fabriquées en Argentine par la filiale locale Fiat Concord et en Allemagne par Fiat Neckar, sous le nom de Fiat 770 Coupé et Spider.

Premières séries

Le coupé suit les mêmes caractéristiques que la berline avec quelques modifications. Le moteur est un 843 cm3 puis 903 cm3 (sur série 2 et 3), taux de compression de 9.5. Le refroidissement est par eau, le radiateur est situé à droite du moteur dans le compartiment arrière, deux dérivations amènent l’eau au groupe de chauffage situé dans l’habitacle. Les suspensions sont indépendantes, à lames à l’avant avec amortisseur et à bras oscillant à l’arrière, toutes deux munies de barres antiroulis stabilisatrices transversales. La direction est à vis et secteur hélicoïdale. Les freins sont non assistés, le maître-cylindre placé à l’avant est accessible par une trappe boulonnée et commande les freins à disque de 225 mm à l’avant et les freins à tambour de 185 mm à l’arrière. Les freins à disque sont de type Bendix monopiston, freins très populaires et bon marché à cette époque. La boîte de vitesses dispose de 4 rapports tous synchronisés plus marche arrière. Avec un moteur rodé et sur chaussée en bon état, la vitesse de pointe atteint 145 km/h.